Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

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Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Affaire de corruption Sonatrach-Saipem- ENI: Chakib Khelil a-t-il été entendu par la justice ? Source le jeune independant

Publié par The Algerian Speaker sur 4 Mars 2013, 16:40pm

Catégories : #TCHIPA (Corruption) - srika et tutti quanti

Au moment même où l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, quittait le territoire national hier matin par le vol 1002 d’Air Algérie qui a décollé à 7h30, selon le site Algériepatriotique qui rapporte l’information, le ministre des Finances, Karim Djoudi, inaugurait le nouveau siège de l’Office central de répression de la corruption (OCRC), un second organisme de lutte contre la corruption créé à cet effet.

 

Coïncidence troublante en effet que ces deux faits se soient déroulés le même jour. Le séjour algérois de Chakib Khelil a-t-il une relation directe avec cette affaire ?

A-t-il été entendu par la justice ? Pour sa part, le directeur général de l’Office, Abdelmalek Sayah, interrogé sur la possibilité pour l’organisme qu’il dirige d’intervenir dans l’affaire de Sonatrach, a expliqué que l’Office «n’est pas encore saisi de cette affaire, actuellement entre les mains de la justice.

Une fois que la justice s’est saisie (de l’affaire), l’Office n’a pas le droit d’interférer. C’est à la justice de décider si elle veut saisir l’Office», a-t-il précisé.

Mohamed Bedjaoui s’explique

L’oncle paternel de Farid Bedjaoui, l’ex-ministres des AE aujourd’hui installé en France, Mohamed Bédjaoui, dont le nom est copieusement étalé ces derniers jours dans la presse, en raison de son lien de parenté avec le principal intermédiaire dans la passation des contrats entre Sonatrach et la société italienne Saipem, est sorti de son silence à travers une mise au point adressée à divers journaux.

Il se demande «au nom de quelle raison faudra-t-il faire de la parenté un fait générateur de délit ?».

Il commence sa lettre en évoquant l’ouverture de l’enquête judiciaire à Milan. «Une enquête judiciaire en cours à Milan, pour des faits de corruption qui seraient imputés à la société pétrolière ENI vient de connaître son prolongement à Alger» dit-il. Et de poursuivre sa lettre en niant tout lien dans l’affaire de l’ENI. «La presse nationale a ainsi mêlé mon nom à cette affaire, dont je n’ai jamais entendu parler auparavant.

Dans ma naïveté, je ne cesse de me demander si le souci louable d’information du public nécessitait bien la diffusion de mon état de parenté ? Car un tel souci, renforcé par des commentaires orientés, voire par une photo inattendue, ne va-t-il pas bien au-delà de la nécessité d’une bonne information ?

Commentaires et photo ne génèrent-ils pas fortement dans l’esprit du public, par le pouvoir des mots et la vertu de l’image, l’idée que je devrais moi-même être aussi suspecté ?» Et le dit : «quant à la pure vérité, qui devrait nous préoccuper tous au premier plan, elle ne peut que subir le pire des dommages lorsque l’état de parenté est automatiquement érigé en principe de culpabilité.

Au nom de quelle raison humaine un être humain pourrait-il admette que sa parenté engage par elle-même et nécessairement sa responsabilité pénale ? Au nom de quelle raison faudra-t-il faire de la parenté un fait générateur de ce délit».

Mohamed Bédjaoui avoue qu’il n’a pas de réponse «hors celle que l’on trouve dans la fable du loup et de l’agneau. J’ai en revanche bien des réponses à la suspicion qui m’atteint dans mon honneur».

L’ancien juge à la Cour internationale de la Haye explique ensuite qu’à travers les différentes fonctions qu’il a eu à exercer, jamais il n’a disposé d’un pouvoir lui permettant de jouer les intermédiaires dans la conclusion des contrats entre le ministre de l’Energie et des partenaires étrangers.

«Quelle que soit la diversité de mes anciennes fonctions au service de l’État, je n’ai jamais disposé de la moindre parcelle de pouvoir regardant le ministère de l’Énergie et Sonatrach. Je ne suis jamais intervenu, ni de près, ni de loin en faveur d’une personne ou d’une institution, algérienne ou étrangère, en vue de la favoriser par l’attribution par le ministère de l’Énergie ou la Sonatrach, d’un quelconque contrat ou de quelque avantage particulier.»

Et l’ancien ministre d’insister : «Je n’ai jamais eu un quelconque rapport avec l’ENI ou la SAIPEM ou l’une de leurs filiales, ni en Algérie, ni à l’étranger. La presse italienne et internationale qui s’est fait l’écho de documents officiels d’enquête contre l’ENI ne s’est jamais hasardée à dire que je suis personnellement concerné par cette enquête».

En conclusion de sa lettre, Bedjaoui écrit encore : «Enfin, pour avoir quitté le service de l’Etat et Alger depuis bientôt six ans, je ne vois pas comment j’ai pu influer sur le cours de l’affaire, dont les principales séquences se seraient déroulées, selon la presse, ces toutes dernières années, en tous cas à des dates où ma supposée influence ne pouvait qu’avoir disparu et où je n’exerçais plus aucune fonction».

Le parquet d’Alger doit-il communiquer sur l’affaire ?

Depuis que le procureur général de la cour d’Alger, Belkacem Zeghmati, s’est autosaisi de l’affaire il y a plus d’une vingtaine de jours, où il avait notamment rendu public un communiqué dans lequel il indiquait qu’une information judiciaire dans le cadre de l’affaire dite Sonatrach II a été ouverte, aucune autre précision n’est venue éclairer l’opinion publique sur ces graves affaires de corruption.

«L’opinion publique est informée que les faits révélés par certains quotidiens nationaux et étrangers sont en relation avec l’information judiciaire déjà ouverte auprès du pôle pénal spécialisé de Sidi M’hamed dans le cadre de l’affaire dite Sonatrach II» a-t-il dit.

Ainsi, l’enquête préliminaire est une procédure diligentée par la police judiciaire agissant d’office ou sur les instructions du parquet et destinée à obtenir sur l’infraction les premiers renseignements afin de permettre au procureur général de prendre une décision sur l’opportunité des poursuites.

Cette enquête est extrêmement utile dans la mesure où les premiers éléments recueillis par la police lorsqu’elle agit d’office sont très souvent embryonnaires.

C’est ce complément d’enquête qui lui permettra de prendre sa décision. Cette enquête est très importante, car tous les éléments recueillis dans son cadre pourront être utilisés devant le juge pénal en tant que p

 

 

 

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